Groupe féminin d'alpinisme de la Région Grand Est
23 Février 2020
Ascension hivernale de deux volcans en Turquie ERCIYES et HASAN DAG
Nous sommes en deuxième année de formation et Médine depuis la création du groupe cherche un projet de voyage qui pourrait plaire aux CAF Girls. L'idée d'un voyage en Norvège pour pratiquer de la cascade de glace fût abandonnée car trop onéreux et de plus tous les membres ne raffolent pas forcément de la cascade de glace. Finalement la piste de Ben nevis permettrait de varier les plaisirs de l'alpinisme à un tarif plus abordable. Mais le gros problème, c'est trop tard pour l'organiser puisque le refuge affiche complet cet saison. Alors quoi faire ? 🤔🤔
C'est alors que Médine a l'idée de se pencher sur l'alpinisme hivernal en Turquie. Après plusieurs semaines de recherche, elle a eu une idée de génie : deux groupes : ski de randonnée et alpinisme pour 2 volcans en Cappadoce.
La tâche n'est pas facile : très peu d'informations, quelques descriptifs sur le ski de randonnée, aucune carte et de vagues récits sur des blogs. L'idée de "construire" elle même le voyage en y associant un guide sur place l'enthousiasme encore plus. Les filles lui font confiance et hop elles s'embarquent pour une belle aventure qui laissera une trace indélébile dans leurs mémoires 🥰
Samedi 15 février : le jour du départ
Le rendez-vous est donné pour un départ aux aurores, place de l’Etoile à Strasbourg, pour prendre le flexibus qui nous amènera à l’aéroport de Bâle-Mulhouse. Le voyage se fait sans encombre, après une rapide escale à Istanbul, nous atterrissons à Kayseri à 19h45 heure locale (il faut compter deux heures de plus par rapport à l’heure française). Sans la vigilance d’Anaïs, nous serions certainement arrivées un avion plus tard… Heureusement qu’elle a entendu le dernier appel à l’embarquement pour Kayseri !
Nous sommes accueillies par Yakup, moniteur de ski et neveu de notre guide Ismail et Batuhan, notre chauffeur durant tout notre périple. Ils nous emmènent nous restaurer au sein d’un énorme mall de 3 étages pour nous faire découvrir quelques spécialités locales et par la même occasion effectuer le change de notre monnaie dans une bijouterie.
Yakup et Batuhan nous font ensuite découvrir un bar surplombant la ville de Kayseri pour y boire un çay (prononcé « tchaï ») ou un café turc dans une ambiance musicale live.
De nuit la vue est magnifique et nous nous réjouissons de la semaine qui nous attend ! La ville est sous la neige et à plusieurs reprises on nous précise qu’on a eu beaucoup de chance de venir à ces dates, la météo s’annonce clémente pour la semaine. La semaine précédente la météo était plutôt sous le signe de tempête de neige (2 mètres sont tombés) et grosses rafales de vent.
Ils nous ramènent à notre hôtel le Uygulama Oteli.
Nous avons apprécié l’accueil chaleureux de nos hôtes et leurs petites attentions envers nous.
Dimanche 16 février : tour de piste à ski pour tout le monde !
Après un petit-déjeuner copieux, nous prenons le bus pour nous rendre à la station de ski : Erciyes Kayak Merkezi. Nous apprenons que le mot « ski » en turc se dit « kayak » (facile à retenir du coup !).
Nous sommes accueillies par Yakup et Mustafa, le second moniteur de ski et avons pu bénéficier du matériel prêté par le club de ski.
La station propose une diversité de pistes de ski adaptées à tous les niveaux allant de la piste verte à la piste noire. Le domaine s’étend de 2000 à 3000m d’altitude et offre une vue magnifique sur Kayseri et les montagnes alentours. Nous pouvions apercevoir le sommet culminant de la chaîne de montagne Aladağlar ou Anti-Taurus, le mont Demirkazık.
Julie a pu profiter de son premier cours particulier de ski donné par Mustafa. Le niveau d’anglais étant approximatif, cela a rendu les échanges originaux laissant place au langage des signes.
Toute la journée nous espérions pouvoir admirer le monstre, alias le Erciyes, l’ascension programmée du lendemain, mais malheureusement il est resté camouflé dans le brouillard.
Après la pause déjeuner, Maëlle et Anaïs sont reparties pour profiter des bords de pistes de ski, histoire de s’entraîner un peu pour le lendemain. Médine, Julie et Maryse sont restées tranquilles, prolongeant un peu le temps de la pause. C’est alors qu’un groupe de jeunes filles, venues à la station de ski avec leur collège pour y faire de la luge, mues par la curiosité, ont entouré Médine, Julie et Maryse. Nous trois avons pris la pose pour les nombreux selfies et répondu avec beaucoup de plaisir à toutes les questions qui nous étaient posées et auxquelles nous avons pu répondre par l’intermédiaire de notre interprète traductrice pour toute la semaine : Médine !
Pour le dîner, nous nous sommes rendues dans un des meilleurs restaurant de la ville : Elmacıoğlu. Nous y avons dégusté des spécialités locales : les manti, (ravioles fourrées à la viande), Julie et Anaïs y ont goûté la meilleure soupe aux lentilles du monde (mercimek çorbası), nous y avons aussi découvert le su böreği (pâte feuilletée au fromage), yaprak sarması (feuilles de vigne farcies au riz et au boulgour), les içli köfte (boulettes de blé fourrées à la viande hachée et aux oignons) le tout accompagné de notre traditionnel çay pour améliorer la digestion.
A la fin du repas, nous avons été rejointes par notre guide Ismail que nous rencontrions pour la première fois, accompagné de Yakup, pour parler du programme du lendemain : l’ascension du Mont Erciyes.
Nous rentrons à l’hôtel à 7 dans la voiture de Yakup, une belle nuit de repos devant nous, avant les aventures des jours suivants !
Lundi 17 février :
Après un réveil tardif et un petit déjeuner copieux nous passons le reste de la matinée à préparer nos affaires pour la première ascension. Les sacs sont fait méticuleusement, rien ne doit être oublié pour la nuit. De plus la marche d’approche prévue pour rejoindre le camp est très courte, cela nous permet de prendre tout notre stock d’affaires chaudes.
En fin de matinée, notre guide nous cherche à l’hotel et c’est partie pour l’aventure. On s’arrête rapidement au supermarché acheter de quoi manger pour la nuit et l’ascension (soupe en sachet, nouilles, œufs, olives, chocolat et quelques spécialités locales pour le piquenique). Le chauffeur nous dépose ensuite à la station de ski qui se situe au pied du Mont Erciyes.
La météo est parfaite, ciel bleu, pas de nuages à l’horizon. Après un repas, (eh oui il faut prendre des forces !), c’est à l’aide des télécabines que nous réalisons le début de notre ascension. Celles –ci nous déposent à environ 2500m d’altitude. De là, nous partons pour une courte randonnée d’environ 1h afin de rejoindre le camp. Bonne nouvelle, les tentes sont déjà plantées et n’attendaient que nous. La mauvaise : les températures chutent rapidement et la nuit ne tarde pas à montrer le bout de son nez. Le repas du soir est expédié. Les bouteilles d’eau gèlent rapidement. La toilette du soir, ce sera pour une autre fois. On se faufile vite sous les duvets en attendant le réveil qui sera cette fois ci très matinal.
Mardi 18 février : Ascension du Erciyes
Réveil aux aurores pour un départ du camp de base à 3h30. C’est compliqué de sortir du sac de couchage, nous avons toutes très peu, voire pas du tout dormi. Un petit-déjeuner rapide, une dizaine d’œufs durs cuits par notre guide plus tard, et nous voilà en route pour notre premier sommet turc : le Mont Erciyes !
Entre les « skis » et les « alpis », on se perd vite de vue, mais on se donne rendez-vous en haut du couloir des alpinistes, « le Couloir du Diable ». La marche d’approche pour les alpinistes est bien plus laborieuse dans la neige.
L’ascension est très longue, particulièrement pour Julie, sur toute la première partie avant le lever du jour. A cause du stress, du manque de sommeil, d’appétit et d’hydratation, elle s’arrête 4 à 5 fois pour vomir, sous le regard inquiet de Médine, Maryse et Ismail.
La question de renoncer au sommet et de faire demi-tour se pose plusieurs fois durant ces quelques heures, jusqu’au moment où le guide lui dit qu’elle doit prendre une décision maintenant, avant d’entrer dans la partie raide, car après, elle ne pourrait plus faire demi-tour et rentrer seule au camp de base. Elle décide finalement de continuer l’aventure, voyant désormais au lever du jour ce qui les attend. Elle chausse ses crampons, et l’ascension se déroule beaucoup plus sereinement ensuite.
Du côté des skieuses, on s’inquiète : arrivées en haut du couloir des alpinistes, personne à l’horizon… Où sont-elles ? Qu’est-ce qu’on fait ? On continue ? On arrête ? Y a t-il eu un problème ? Avec le froid, difficile d’attendre bien longtemps… On continue, mais ces questions perdurent : si l’une de nous ou plusieurs n’avaient pu continuer, est-ce qu’on irait quand même au sommet ?
Heureusement, on finit par voir arriver les alpinistes. On peut donc poursuivre notre ascension plus sereinement, même si très vite on a bien compris qu’on ne se retrouverait certainement pas ensemble au sommet.
A 9h les skieuses arrivent au sommet. 30 minutes plus tard, elles décident de redescendre, pour retrouver les alpinistes dans le couloir du diable. Les alpinistes qui brassent dans la poudreuse depuis pas mal de temps et sont fatiguées, mais bien décidées à arriver au sommet ! Elles regardent les skieuses reprendre leur descente, et immortalisent en vidéo une jolie chute d’Anaïs et de Maëlle…
Les skieuses se font bien plaisir dans la descente malgré une neige un peu croûtée, et arrivent au camp de base vers 11h. Le temps leur paraît bien long en les attendant, mais c’est l’occasion de faire une petite sieste et de ranger un maximum le camp de base. Ce qui s’avère un gain de temps énorme pour les alpinistes.
Pendant ce temps les alpinistes continuent de brasser, mais avec la motivation et l’énergie hors du commun de Maryse et de ses traces, elles atteignent une plateforme à quelques mètres du sommet. Elles y prendront un petit ravitaillement (fait d’oignons du jardin d’Ismail et d’un œuf dur pour Julie, car apparemment en Turquie il est admis que l’oignon cru a des vertus pour les maux d’estomac…)
Ce qui donnera naissance à une autre vidéo bien comique ! Bien requinquée par cet oignon, Julie prend la relève pour faire les dernières traces jusqu’au sommet, atteint à 11h30 !
La vue est imprenable, nous sommes scotchées par le spectacle qui s’offre devant nos yeux. Malheureusement il faut redescendre rapidement, car le chemin pour le retour est encore long, et le temps nous est compté pour réussir à prendre la dernière benne, à 17h.
Mercredi 19 février : Zen attitude
On a fait une de ces grasses mat ! On se prépare, on fait 3 heures de route et du tourisme en express, on mange des pâtisseries… On y va tranquille ! On ne se presse pas et on ne s’inquiète pas de la nuit à venir parce qu’on croit qu’on dormira dans un refuge en bas de notre sommet ! Y’aura plus qu’à marcher un peu et ce sera tout bon ! On s’imagine même qu’il y aura une piscine au refuge ;-) ! Enfin, heureusement qu’on a un moral d’acier (et des tentes aussi quand même) !
Jeudi 20 février : Ascension du Hasan Dağı
Pour les skieuses, départ à 6h, avec un dodo un peu plus conséquent que les alpinistes parties à 3 heures (et qui n’ont pas beaucoup dormi à 4 dans la tente de 3...). Le but est d’arriver au sommet toutes ensemble cette fois-ci.
On assiste à un lever de soleil magnifique avec le Erciyes en toile de fond…
Cette ascension, on nous l’avait vendue moins dure que celle du Erciyes. Pourtant, entre la montée au refuge à pied ou à ski (parce que la route n’était pas déneigée), l’arrivée, de nuit, au refuge fermé, et donc la nuit, certes, nettement moins froide mais avec deux tentes trois places pour 8 personnes, on pourrait se dire qu’il y avait de quoi douter !
En fait, je crois qu’on s’imagine toutes que ça va être de la promenade ! Heureusement que le beau temps est là…
Finalement, à ski, on croise les alpis qui se lancent dans un couloir de 40°, plus raide que celui du Erciyes (son nom : « la Goutte de Rocher »). Et nous, à ski, on se lance dans un couloir qui, nous l’apprendrons ensuite, n’était pas celui par lequel on était censées passer pour la montée, mais bien celui par lequel s’effectue la descente, qui est aussi plus raide qu’au Erciyes, avec quelques passages rocailleux… Par endroits, la neige est vraiment dure. Les couteaux sont de mise.
Quand les « alpis » finissent leur couloir, on s’aperçoit, on se fait des signes… C’est toujours tellement agréable de se retrouver, même si ce n’est que visuellement ! Surtout que pour les « skis », c’est le moment de la partie la plus raide, bref, ça rassure, on repart, et on essaye de trouver le passage le plus simple dans le labyrinthe de pierres des derniers mètres de dénivelé. On se dit qu’on aurait sans doute dû prendre nos crampons/piolets, parce qu’on commence à sentir pointer les appréhensions de la descente. On monte ensemble au sommet, sponsorisé par Mercedes… (il y a un petit camion Mercedes dans lequel on trouve des cahiers où Julie inscrit le nom d’un de ses correspondants turc, un mot pour les CAF girls et un mot pour Coco).
Séances photos et multiples drapeaux.
Et puis au moment de rechausser les skis pour la descente, Yakup, le moniteur de ski alpin, se rend compte qu’il a perdu une partie de l’arrière de sa fixation. Médine, Maryse et Julie le prennent sous leur aile et lui taillent des marches. Il nous dira après qu’il n’en menait pas large dans cette descente… Et il découvre l’esprit d’entraide comme elles lui expliqueront, c’est aussi ça la montagne !
A ski, passés les premiers passages très rocailleux en dérapage, ça va mieux, ça se détend, à en avoir plein de plaisir et de fierté ! On retrouve même le bout de fixation qui manquait et Yakup peut finir la descente sur ses skis !
Alors qu’on est de retour au camp, le chauffeur qui est resté là nous a préparé un thé, nos alpinistes n’en ont pas fini… En attendant, on range le camp. Quand on voit où elles sont, on décide de débarrasser leurs affaires et on embarque tout. En mode sherpa. En fait elles ne retrouvaient plus le rocher où les raquettes étaient entreposées… Ça a donc pris un peu de temps… Et elles sont quand même repassées par le camp de base… On retravaillera la compréhension pour la prochaine fois (et l’utilisation du téléphone portable) !
Quand on les retrouve à la voiture, il est 18h. Elles ont une course de 14 heures dans les pattes… Il nous reste 3 heures de route. Il faudra aussi sans doute manger… Ce qu’on fait dans un resto dans la grande ville la plus proche, à Aksaray. On rêve de nos lits, et pourtant, on se fait arrêter sur la route à deux reprises pour un contrôle policier, une fois qui dure quasiment une demi-heure, notre chauffeur se prend une amende. On pensait pourtant que c’en était fini des mauvaises surprises ! Mais c’est bon, on a pris l’habitude, mieux vaut en rire ! Et je crois que c’est ce qu’on a beaucoup fait pendant cette journée !
De retour à l’hôtel, on cale le lendemain… Réveil prévu à 5h30 pour un départ à 6h pour aller voir le décollage des montgolfières… Mais c’est un autre jour !
Vendredi 21 et samedi 22 février : un peu de tourisme avant le départ !
Vendredi matin, réveil à 5h30 pour aller voir les montgolfières décoller à Göreme. Aussi tôt parce que c’est à 3 heures de route. Mais finalement, on ne verra pas de montgolfières parce qu’il y a trop de vent… C’est dur mais on va y s’y faire, c’est pas grave si les choses ne se passent pas comme prévu !
On débarque dans un resto qui nous offre une vue magnifique sur la vallée et sur les cheminées de fées, formations rocheuses caractéristiques de la Cappadoce. En attendant que les employés arrivent pour nous préparer un petit-déjeuner, ambiance danse et musique. Médine nous fait une démonstration de danse traditionnelle des différentes régions de Turquie. On est toutes en admiration !
Après le petit-déj gargantuesque, direction Uçhisar pour visiter le château. D’en haut, encore une vue magnifique, même si les montagnes sont dans les nuages… Une petite pause rapide à Ürgüp, puis, direction Avanos, où nous déambulons au bord de l’eau avant de faire un tour chez un potier qui nous montre comment il travaille. On quitte la ville avec le chant du muezzin.
L’après-midi, retour du côté de Kayseri pour aller dans un ranch, lieu de prédilection de notre chauffeur, Batuhan. Nous y retrouvons Yakup et Ismail. C’est l’occasion de voir un troupeau de chevaux sauvages, de s’essayer au tir à l’arc et de faire un peu de cheval pour les plus téméraires ! Le repas, succulent, est offert par Ismail. Et le soir, de retour à l’hôtel, moment officiel avec remise de diplômes, photos et congratulations.
On se réjouit de ces moments qu’on vient de vivre ensemble, et en même temps, on sent qu’on approche de la fin de ce séjour. Avant de dormir, on se fait une petite séance « construction de mémoire collective » en regardant quelques vidéos de nos ascensions et chutes… Hum, pardon, descentes. On en pleure de rire.
Samedi matin, autant dire qu’on prend le temps… C’est une journée shopping et hammam. Donc, pas de stress ! On fait des achats au bazar, ce qui nous permet aussi de voir enfin le centre de Kayseri. Fruits secs, loukoums, bijoux, porte-bonheurs, maillots de foot et produits de beauté.
Et pour manger, on se retrouve dans un resto où une personne nous reconnaît : « C’est vous qui étiez au Erciyes avec des sacs énormes ? »… Improbable, mais du coup, discussion enjouée sur la montagne et les raisons de notre venue. Une heure après, encore un hasard incroyable : alors qu’on entre dans un magasin, le vendeur vient et nous dit « J’adore ce que vous faites ! », « Je vous suis via la page d’Ismail ! ». On ressort du magasin, on n’en revient pas…
Et puis alors qu’on est paumées pour aller au hammam (décidément, c’est plus facile de s’orienter parmi les rochers), un type sort d’une voiture et dit « Médine ? ». Il nous dit être le papa de Yakup. Et la dame avec lui sa maman. On s’entasse dans la voiture, et c’est parti pour le hammam. Trois heures de bonheur à l’huile et au café.
Yakup vient nous chercher pour nous emmener manger un sandwich et un énorme dessert. C’est nos derniers moments avec lui parce qu’il travaille toute la journée de demain et ne pourra pas nous accompagner à l’aéroport. Il s’inquiète de notre vision de la Turquie, tient à savoir si nous avions des aprioris et s’il a pu contribuer à les changer. On parle de matériel de ski aussi. De politique un peu, même si on reste un peu sur nos gardes, ce serait dommage de nous engluer là-dedans avec tous les moments qu’on a partagés. Et puis il nous ramène, on se dit au revoir.
Dimanche matin, on fait nos bagages… On arrive à tout faire rentrer ! Ismail et Batuhan viennent nous chercher… Pleurs, embrassades et joie d’avoir ce morceau d’histoire en commun. L’avion est l’occasion de commencer un peu les textes qu’on va écrire pour décrire ce voyage en remerciement à toutes les personnes et associations qui nous ont permis de vivre cette magnifique et riche aventure.
Un énoooooorme merci à Médine pour avoir fait exister ce groupe qu’est le CAF girls, pour nous avoir encadrées, et supportées dans tous les sens du terme ! Pour avoir monté ce projet, cherché et trouvé plein de soutiens et des personnes sur place (et pour avoir cru en nos capacités!)
Merci à Ismail, Yakup et Batuhan pour la logistique, l’encadrement, les oignons et autres condiments !
Merci à la FFCAM, au Comité Régional Grand Est de la FFCAM et au Club Alpin de Strasbourg, solides fondements pour construire de beaux projets.
Ecrit par les CAF Girls